13.11.19
Exposition du 15 novembre au 21 décembre 2019
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 14h30 à 19h
et sur RDV
par mail : david@david-pluskwa.com
par sms : 06 72 50 57 31
LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS
Pochoir, spray et acrylique sur carton
42 x 42 cm
ON THE ROAD
Pochoir, spray et acrylique sur carton
42 x 42 cm
VESPA
Pochoir, spray et acrylique sur carton
55 x 36 cm
SOLEX
Pochoir, spray et acrylique sur carton
55 x 40 cm
TUNE IN, TURN ON, DROP OUT
Pochoir, spray et acrylique sur carton
60 x 50 cm
MOTEL
Pochoir, spray et acrylique sur carton
87 x 40 cm
ROAD NOVEL
Pochoir, spray et acrylique sur carton
60 x 60 cm
CHEWING-GUM
Pochoir, spray et acrylique sur carton
78 x 92 cm
IMAGINARY TRIP
Pochoir, spray et acrylique sur carton
80 x 100 cm
THE LAST FLOWER
Pochoir, spray et acrylique sur carton
150 x 50 cm
NO ESCAPE
Pochoir, spray et acrylique sur carton
103 x 85 cm
I WALK THE LINE…
Pochoir, spray et acrylique sur carton
100 x 100 cm
THE ANSWER IS BLOWIN’ IN THE WIND…
Pochoir, spray et acrylique sur carton
100 x 100 cm
PORTIERE DE 2 CV
Pochoir, spray et acrylique sur toile
104 x 67 cm
HOW MANY ROADS MUST A MAN WALK DOWN BEFORE THEY CALL HIM A MAN
Pochoir, spray et acrylique sur carton
133 x 87 cm
THE LOADED BEETLE
Pochoir, spray et acrylique sur carton
165 x 96 cm
ON THE ROAD OF BROKEN DREAMS
Pochoir, spray et acrylique sur carton
80 x 120 cm
LE JOUEUR DE CORA SUR LE BORD DE LA ROUTE
Pochoir, spray et acrylique sur carton
98 x 120 cm
HIT THE ROAD
Pochoir, spray et acrylique sur carton
118 x 138 cm
HITCH HIKER
Pochoir, spray et acrylique sur carton
160 x 118 cm
BORN TO BE WILD
Pochoir, spray et acrylique sur carton
152 x 116 cm
EASY RIDER
Pochoir, spray et acrylique sur carton
119 x 198 cm
ROAD TRIP(S)
Pochoir, spray et acrylique sur carton
195 x 118 cm
Mes premiers road-trips se limitaient à l’avenue de mon enfance que je descendais et remontais inlassablement en trottinette, en patins à roulettes puis en vélo. Ils étaient sublîmés par mes lectures d’alors, sortes de road novels d’antan : Tom Sawyer, Sans Famille, le Club des Cinq, Jack London, Davy Crockett… Sans oublier Jules Verne (est-ce parce que je suis nantais ?) dont les Voyages Extraordinaires (Le Tour du Monde en 80 jours en tête) nourrissaient richement mon imaginaire.
Puis le solex et la mob ont supplanté le biclou, le périmètre de mes équipées s’est étendu de la petite avenue aux centre et périphéries de la ville, Kerouac a remplacé St Exupéry et Jules Verne, les disques se sont accumulés sur mon électrophone : Route 66, Born to be Wild, The Long and Winding Road, On the Road again, Tobacco Road et la sublime National 7 de John Renbourn…
Au-delà des frontières nantaises, les premiers road trip familiaux se firent dans la DS paternelle (l’ID 19, pour être précis) ou dans la 2CV de ma mère qui devint ensuite ma première bagnole.
Mais avant de prendre le volant, c’est le pouce en l’air que j’ai beaucoup voyagé, sac au dos et guitare en bandoulière. Depuis, à deux ou avec nos enfants, nous avons avalé de la route, toujours avides de découvrir la surprise réservée par le km suivant.
Les images qui, à chaque road trip, défilent et impriment la rétine sont mâtinées de celles qui se sont accumulées depuis des décennies dans les replis de mon cerveau : James Dean, Steve McQueen ou Patrick McGowan au volant, Brando, Elvis, Peter Fonda, Denis Hopper ou Mike Wilhelm sur leurs bécanes, les mirages sur le macadam de Zabriskie Point, Paris Texas ou Bagdad Café, les combi VW de Monterey, Woodstock et Little Miss Sunshine, les highways de Stranger than Paradise, les grands espaces d’Into the Wild…
J’ai aussi croisé des roulottes de travelling gypsies sur les petites routes d’Irlande, des ânes surchargés sur les pistes de l’Atlas, des pousse-pousse en Chine, des grappes de bikers sur les speedways californiens, des mods en Lambretta à Brighton…
Mais le road trip, lorsqu’il est contraint, n’est hélas pas de la même veine. Certes, il reste quête d’une terre promise mais s’achève parfois tragiquement à l’arrière d’un semi-remorque ou dans un canot pneumatique…
Jef Aérosol